2018 Le prix Ewart-Daveluy: Audrey McClellan

Christine Jacobson presents the 2018 Ewart-Daveluy award to Audrey McClellan
Christine Jacobs et Audrey McClellan

Audrey McClellan a reçu le prix d’excellence en indexation Ewart-Daveluy lors du banquet de remise des prix de la Société canadienne d’indexation qui s’est tenu à Winnipeg le 9 juin 2018, pour son index de l’ouvrage Churchill and Fisher: Titans at the Admiralty de Barry Gough, publié par Seaforth Publishing.

Comme le suggère le titre, ce livre décrit la relation entre Winston Churchill, Premier Seigneur de l’Amirauté, avec John Fisher, Premier Seigneur de la Mer de la Marine royale britannique, mais il traite également de l’évolution de la marine britannique à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, ainsi que de divers évènements pertinents de la Première Guerre mondiale. Le défi le plus important était de condenser, en un index de 13 pages accompagné d’un bref index des navires, les 585 pages de ce qui ressemblait plus souvent à trois livres qu’à un. Audrey a relevé ce défi en couvrant de manière à la fois détaillée et synthétique tous les thèmes et noms de personnes pertinents, ainsi que les corrélations entre et parmi les thèmes et les noms, tout en respectant les exigences en matière d’espace.

Vous trouverez ici un extrait de cet index, gracieusement partagé par Seaforth Publishing.

2017 Le prix Ewart-Daveluy: Judy Dunlop

Félicitations à Judy Dunlop, récipiendaire du prix d’excellence en indexation Ewart-Daveluy 2017!

Judy Dunlop a reçu le prix d’excellence en indexation Ewart-Daveluy lors du banquet de la remise de prix de la Société d’indexation du Canada, à Montréal, le 2 juin 2017. Ce prix récompense l’index réalisé par Judy pour One Child Reading: My Auto-Bibliography, de Margaret Mackey, publié par University of Alberta Press.
One Child Reading offre une analyse exceptionnelle et fascinante du développement des compétences en lecture et en écriture. Dans cette œuvre, Margaret Mackey redécouvre ce qu’elle a lu, regardé et écouté pendant son enfance et son adolescence, dans les années 1950 et 1960 à Terre-Neuve. Ses lectures étaient composées de livres scolaires, de patrons de tricot, de partitions musicales, de jeux, de bulletins d’information de l’Église, de magazines familiaux et de centaines de livres. Dans One Child Reading, Mme Mackey entrelace le développement de sa littéracie et de sa conscience sociale avec les livres de son enfance et de sa jeunesse ainsi qu’avec l’histoire de l’époque et des lieux.

Le défi à relever par l’indexeure était de combiner, en un index complet et cohésif, les trois aspects principaux du livre, à savoir les souvenirs de l’auteure, les discussions théoriques et l’analyse de textes spécifiques. Outre la terminologie courante nécessaire pour couvrir les détails bibliographiques, l’indexeure devait également incorporer les termes parfois originaux créés par l’auteure dans le cadre de l’analyse de texte et de l’analyse sociale. Un des juges a déclaré : « Voici une indexeure qui n’a pas peur d’exprimer directement le langage utilisé dans le texte… ni de faire preuve d’ingénuité dans le traitement de certaines parties, comme, par exemple, la distinction entre un sujet en théorie par opposition à sa relation avec la vie de l’auteure. » Un autre juge a déclaré : « Cet index est exceptionnellement complet et narratif, tout en étant bref et concis – un réel exploit  ». « Cet index contient de merveilleuses découvertes » a dit le troisième. L’auteure elle-même était extrêmement impressionnée par la « sensibilité dont a fait preuve l’indexeure au moment de la lecture. »

Un extrait de l’index se trouve ici.

Magpie Pins for Sale

ISC/SCI Magpie PinAt the ISC/SCI annual general meeting and conference in June 2009, Katherine Barber, founding editor-in-chief of the Canadian Oxford Dictionary department of Oxford University Press, gave a fascinating talk on the history of the word “magpie” and what it has to do with indexing.

The magpie-indexing connection

The English language is flavoured by the many cultures that have held sway in that country over the course of time: Celts, Saxons, Romans, Vikings, French, and that motley crew of people known as “English”.

The French tended to squish Latin words that came into the language by removing consonants. So the Latin “pica” (magpie) became “pia” in French and then “pie” in English. We added “mag” so that now we have “magpie” to refer to the bird that collects bits and pieces of this and that to take to its nest, much as indexers take pieces of the book and put them in their index nest. So indexers are like human magpies.

The pie we eat is related, because pies began as a collection of many foods baked together in a crust. Reference books of feast days, themselves not unlike indexes, were also called “pies”, possibly because the black ink on white pages was reminiscent of the bird’s colouring.

One last surprising connection between indexes and magpies. A type of geographical index is a gazetteer. The word is derived from “gazette”, a 17th-century tabloid-style newspaper sold in Venice for a gazeta (penny), a word derived from gazza. You guessed it: gazza is Italian for magpie.

How to buy the pins

You will be able to buy them at local meetings and the national AGM and conference, and you can also order them by mail. For the last, shipping costs will comprise the price of a small bubble-wrap envelope and whatever Canada Post charges to mail to your area of the world; for specifics, and to order, contact the presidents.

2016 Le Prix Ewart-Daveluy: Mary Newberry

Le prix d’excellence en indexation Ewart-Daveluy a été remis à Mary Newberry lors du banquet du congrès conjoint de la Société canadienne d’indexation (SCI) et de l’American Society for Indexing (ASI) à Chicago en Illinois le 16 juin 2016. Le prix a été décerné à Mary pour son index de The Letterbooks of John Evelyn, volumes 1 et 2, sous la direction de Douglas D.C. Chambers et David Galbraith, publié chez University of Toronto Press.

The Letterbooks of John Evelyn, un ouvrage en deux volumes de 1150 pages, contient près de 900 lettres entre Evelyn et 315 correspondants. John Evelyn, FRS, était un écrivain britannique, un jardinier et un chroniqueur de la fin du 17e siècle. Ses journaux sont couramment utilisés par les historiens, et ses lettres jettent une lumière sur les arts, la culture et la politique de son temps.

Le travail de l’indexeur est de rendre le contenu accessible aux historiens et spécialistes et dans ce cas ce travail était ardu. L’envergure du contenu ainsi que le langage archaïque du 17e siècle présentaient deux problèmes pour l’indexeure. Un troisième problème était de bien servir les historiens, qui étaient sans doute familiers avec l’index approfondi conçu pour les journaux de Evelyn publié en 1955 et qui s’attendaient à une certaine corrélation, ceci tout en respectant les critères contemporains et en répondant aux attentes des lecteurs. L’index se trouve dans le format imprimé mais aussi sur Internet où il est possible de cliquer sur les numéros de page. Malgré tous ces défis, Mary a créé un index détaillé qui démontre une remarquable expertise, de grand talents d’analyse du texte et de conception d’index. Plus encore, son travail est un example d’index en tant qu’œuvre d’art.

Un extrait de l’index se trouve ici.

Mary Newberry a de plus reçu le prix Tamarack en 2016, pour son travail de bénévole pour la SCI.{:}